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    • Asmondya

      Sécurisez votre compte Firestorm   04/03/2023

        Sécurisez votre compte Firestorm   Dans ce post, nous allons vous donner quelques bonnes pratiques afin de renforcer la sécurité de votre compte Firestorm.
      Pour rappel, votre compte est sous votre responsabilité, et vous êtes en mesure de le protéger sans que cela vous prenne plus que quelques minutes: pas cher payé pour se protéger des "hackeurs" et autres arnaques, non ?       Étape 1: Ajoutez un Authenticator (Authentificateur) La vérification en 2 étapes (ou 2FA) est extrêmement importante, et nous ne pouvons que vous conseiller de l'activer: C'est la meilleure des protections, et également un bon réflexe à prendre pour protéger vos autres données: chaque nouvelle connexion sur votre compte depuis un nouvel emplacement nécessitera un code que seul vous aurez. Comment l'activer: Ouvrez votre page de gestion d'authenticator sur le site. Cliquez sur "Activer mon authenticator". Téléchargez l'application Authy (meilleur que Google Authenticator). Vous pouvez en apprendre plus ici. Une fois l'application téléchargée, scannez le QR code ou rentrez le code généré par l'application manuellement. Votre Authenticator est activé! Vous devrez donc renseigner le code fourni par l'application à chaque connexion depuis un nouvel emplacement. Téléchargez les codes de récupération: Ça peut toujours servir!     Note: Une fois votre compte créé, n'oubliez pas de vérifier votre adresse mail. Sans ça, n'importe qui ayant accès à votre compte pourra en modifier l'adresse mail, et même le mot de passe.   Étape 2: Utilisez un mot de passe fort / complexe N'utilisez pas de mots du dictionnaire, mais de préférence une suite de caractères (lettres, chiffres, symboles) que vous seul connaissez. Une autre alternative consiste à choisir une phrase entière que seul vous connaissez, puis remplacez certaines lettres par des symboles (E -> 3, A -> 4, a -> @, etc) plus le mot de passe est long, plus il est difficile à trouver. N'utilisez ce mot de passe que sur Firestorm. De manière générale, essayez de ne jamais utiliser le même mot de passe sur différents sites. Des solutions, telles que KeePass existent, et peuvent s'avérer un excellent choix si vous avez du mal à retenir plusieurs mots de passe. Il s'agit d'un gestionnaire de mots de passes. Ne notez votre mot de passe nulle part ! Pas sur votre téléphone, pas sur votre ordinateur, ni au dos de votre liste de courses !       Étape 3: Sécurisez votre ordinateur Scannez votre ordinateur fréquement afin d'éliminer les malware, keyloggers et autres virus. Faites les mise à jour système lorsqu'elles sont disponible: n'attendez pas plusieurs semaines, car elles contiennent souvent d'importantes amélioration de sécurité. Si possible, faites en sorte d'être le seul à vous servir de votre ordinateur.       Étape 4: Amis & Famille ? Partager votre compte Firestorm avec vos amis, ou votre famille est fortement déconseillé: moins il y a de personnes qui connaissent vos identifiants, mieux c'est pour la sécurité de votre compte. Essayez d'adopter ces bonnes pratiques: Fermez votre session / déconnectez vous de Firestorm lorsque vous vous éloignez de votre ordinateur Ne divulguez pas vos mots de passe à vos amis / famille, et ne les laissez pas acceder à votre téléphone qui contient votre application Authy.       Récapitulons: Choisissez un mot de passe fort, unique, que seul vous connaissez. Vérifiez votre adresse mail, et installez un authenticator (de préférence Authy). Ne cliquez sur aucun lien douteux, et gardez votre ordinateur en "bonne santé" en le scannant régulièrement pour le protéger contre les virus & malwares. Aucun membre du staff ne vous demandera votre mot de passe. Ne le divulguez JAMAIS. Ne partagez votre compte avec personne, pas même des amis ou de la famille. Tous ces conseils sont dans votre intérêt, afin que personne ne vous vole quoi que ce soit, et que votre compte reste le votre !       FAQ: Question: J'ai perdu l'accès à mon authenticator, et je n'ai pas mes codes de récupération, que faire ? Réponse: Vous pouvez faire un ticket sur le support en fournissant le plus de preuves possibles que le compte vous appartient. Question: Quelqu'un m'a "hack" et a supprimé mes personnages et items. Réponse: Pour ce qui concerne les personnages, vous pouvez les restaurer sur la boutique, mais on ne pourra rien faire de plus: votre compte est sous votre responsabilité, c'est pour cela qu'il vous faut le protéger ! Question: Quelqu'un m'a volé mon compte, que faire ? Réponse: Techniquement, nous ne pouvons rien faire pour vous, comme expliqué dans cet article. Vous pouvez toujours faire un ticket sur le support en fournissant le plus de preuves possibles que le compte vous appartient.  
      L'Équipe Firestorm France
    • Asmondya

      L'équipe Firestorm France   04/03/2023

          Voici les membres des différents pôles de l'équipe Firestorm France    Veuillez noter qu'aucun membre du staff ne vous demandera votre mot de passe !    
    • Asmondya

      Liste des instances disponibles sur Oribos   05/03/2023

      Voici la liste des instances disponibles sur le royaume Oribos (Shadowlands) Nous savons que beaucoup d'entre vous aiment passer du temps sur les anciens contenus. Nous les avons donc tous testés et avons établi une liste avec l'état de chaque instance (fonctionne entièrement, partiellement, pas du tout). Cependant, a chaque patch, mise à jour ou correctif, il se peut qu'une d'entre elles soit affectée. Nous vous invitons donc à répondre à ce post si vous jugez qu'une des instances a changé. Par exemple : Suite à un patch, une instance qui fonctionnait entièrement a changé et un boss n'est plus faisable. Il vous suffit dans ce cas de nous le notifier en réponse au post et nous irons faire de nouveaux tests sur l'instance, puis en fonction de nos résultats nous vous répondrons et mettrons la liste à jour.  
Holmes

L'inconnue qui parlait à la Lune

8 messages dans ce sujet

Révélation

[HRP : Voici le background d'un de mes personnages peu joué en RP. Considérez ce BG plutôt comme une simple histoire/roman !
J'essayerai de poster rapidement la suite, pour assouvir votre désir de tuer le suspens ;)
Au plaisir d'avoir des retours, même négatifs (et constructifs !) ! Bon voyage et bonne lecture !]

Révélation

L'image qui m'a inspiré :

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« L'homme a peur parce-qu'il imagine. Il imagine les éventuelles tournures que peuvent prendre ses actes – et la plupart du temps, elles sont mauvaises –. Jusqu'où peut aller l'imagination ? L'imagination n'a aucune limite. L'homme a peur de l'inconnu, – nous dirons même qu'il crée cet inconnu de toute pièce en inventant toutes sortes d'hypothèses – une peur qui n'est pourtant pas scientifiquement qualifiée comme « phobie ». Pourquoi ? La peur de l'inconnu est généralisée chez tous les êtres vivants, il est donc normal que vous en soyez atteints. On peut même observer des cas de phobophobies1. Voyez jusqu'où cela peut aller. On dit qu'il faut « lutter contre ses peurs » mais quoi de mieux que de ne tout simplement pas les créer ? Cependant, il faut rester lucide : surmontez la peur est une étape, car celle-ci n'est pas que mauvaise, elle nous permet de faire de nous des êtres conscients du danger. A vous seulement de choisir de quoi vous avez peur...

1Phobophobie : peur d'avoir peur. »

Peter Howard. H, Étude du comportement humain

La jeune fille regardait par sa fenêtre, rêveuse. Elle est presque éblouie devant ce paysage si simple. Ce n'était qu'une plaine, longée par une forêt dense et verdoyante. Pourtant, la fille ne rêvait que d'une chose : voir ce qu'il y avait là-dedans. Elle imaginait là-bas un monde où règne calme et sérénité. Un monde qui semble utopique pour certains, mais pas pour elle. Pourquoi vouloir tant y aller ? La fille avait tout : une famille, un père, une mère, une maison. Oh elle ne souhaitait rien d'autre, elle ne se plaignait pas de cette vie, mais la fille voulait plus : s'évader, partir.

Elle décolla son visage de la vitre, sortant de son petit monde imaginaire qu'elle affectionnait particulièrement. La porte de sa chambre s'ouvrit, laissant paraître une grande femme, à l'allure fine et délicate, souriante. Sa mère.

« Melissa ne restes pas aussi silencieuse, tu me fais peur ! J'ai l'impression que tu es partie, envolée ! Lâcha la mère en soufflant de soulagement. »

Peur ? Melissa ignorait ce que c'était, en ces moments là. Elle disait que sa mère avait peur de tout, et de rien surtout. Trop protectrice, elle gardait la jeune fille à ses côtés, l'empêchant de sortir de la maison, par « peur » de la voir partir. Mais c'était en la laissant enfermée ainsi que Melissa souhaitait partir. La jeune fille n'avait que les livres pour voyager. Elle voulait plus, plus que de simples mots écrits sur une feuille de papier, des mots qui avaient pourtant le pouvoir de vous faire voyager d’un monde à l’autre, avec une facilité déconcertante.

La mère repartit à son occupation, laissant la fille de nouveau seule dans sa chambre. Elle avait peur du silence de la fille, mais le seul silence qui régnait dans la maison était celui de l'absence du père. Il n'était pas souvent présent, il travaillait ailleurs. Lui voyageait. Melissa ne souhaitait qu'une chose : se faire prendre de nouveau dans ses bras. Elle détourna de nouveau son regard vers la fenêtre, en soupirant. Cependant elle risqua quelque chose. Elle ouvrit la fenêtre, passant son fin et petit corps par l'ouverture, atterrissant à l'extérieur. Elle bougea ses orteils dans l'herbe verte avec joie, appréciant ce petit bonheur de la vie dont personne ne prêtait attention. Elle sentit le vent sur sa peau et ferma ses yeux. Que c'est plaisant. Pourquoi sa mère avait-elle peur de quelque chose d'aussi magique ? La jeune fille n'avait lu que ces sensations, maintenant elle les vivait. Elle rouvrit les yeux, regardant la forêt. Une petite escapade là-bas, pas très longtemps, ne serait sans doute pas très dangereux. Sa mère ne s'en rendrait pas compte, la fille reviendrait avant, comme si de rien n'était.

Elle se mit à courir, même si ses pieds eurent du mal au début à s'adapter au terrain. En sortant de l'ombre de sa maison, elle sentit la chaleur du soleil, meilleure que celle de la cheminée. Elle courut jusque dans la forêt, chaleureuse et lumineuse. Elle touchait chaque écorce, chaque arbre, heureuse. C'était la sensation qu'elle avait toujours souhaitée : se sentir libre. Elle se coucha sur le sol frais, légèrement épuisée d'avoir autant couru. Elle huma l'air. L'odeur de la terre, de l'eau, des fleurs.
Elle se sentait bien ici, mais elle devrait rentrer, un jour ou l'autre. Elle ferma les yeux, s'endormant assez vite, inconsciemment. Elle songea à sa maison, à sa mère, à son père, durant quelques secondes.

    Un bruissement venant de sa droite la réveilla, en la faisant frissonner. Elle n'ouvra pas les yeux tout de suite, mais elle était réveillée, et bien consciente. Elle entendit bientôt le son d'une respiration calme. Celle d'un animal. Elle entendit marcher à pas légers jusqu'à elle. Sursautant, elle ouvrit les yeux, le cœur battant à toute allure. Elle rampa en vitesse jusqu'au tronc d'un arbre, bloquée, en fixant avec peur la bête en face d'elle. L'animal avait le pelage blanc, brillant et le regard jaune comme une lune pleine en été. Il était grand, beaucoup plus qu'elle. Son museau noir se rapprocha de la fille apeurée, reniflant. C'était un loup.

Elle ferma les yeux, respirant de manière saccadée et rapide. Son cœur battait la chamade. Alors c'est ça, la peur. Elle s'attendait à se faire croquer, sentir les crocs sur sa peau fine puis saigner. Mais elle n'eut rien. Elle ne sentait que le souffle du loup sur son visage. Un souffle calme et rassurant. Elle ouvrit les yeux, voyant l'énorme visage du loup en face d'elle, fixant de ses yeux luisants.

Au début, elle fuit surprise, et encore apeurée, mais elle se calma très vite. Le regard du loup était bienveillant. Il semblait légèrement vieux, et une légère cicatrice longeait le haut de sa tête et son museau. La jeune fille le regarda longuement puis tendit sa main, fermant de nouveau les yeux.

Elle sentit la douceur du pelage de l'animal se poser sur sa main. Elle rouvrit les yeux, étonnée. Il recula, allant vers un endroit écarté. Le regard du loup semblait parler : Suis-moi.

Confiante, c'était ce qu'elle fit. Elle suivit le loup, admirant le paysage qui l'entourait.

« Où m'emmènes-tu ? Demanda t-elle d'une voix douce. »

Il tourna légèrement la tête, puis lui fit signe de continuer. Il comprend ce que je dis. Bientôt, elle se rendit compte qu'ils étaient sortis de la forêt. Elle regarda au loin les panaches de fumée s'élever dans le ciel clair. Le loup se retourna, regardant la fille avec peine et inquiétude. Elle était tétanisée. Ses yeux regardaient le village brûler, son cœur s'était comme arrêté et sa tête se forçait à lui dire que ce n'était qu'un cauchemar. Elle avait envie de s'effondrer, mais elle ne bougea pas. Jusqu'au moment où elle se lança, et courut jusqu'à sa maison.

    Dans les flammes, elle aperçut plusieurs grandes silhouettes capuchonnées. De leur main, elles créaient ces flammes, brûlant tout. Tout, sans exception. Melissa pénétra dans la maison en flammes, par une légère ouverture. Elle cherchait des yeux, angoissée, sa mère. Elle sentit alors qu'on lui mordillait la main. Elle se retourna, et vit le loup qui tentait de l'entraîner vers l'extérieur. Mais elle ne voulut pas. Pas tant qu'elle ne savait pas où était sa mère. Le loup inquiet resta à ses côtés, semblant la protéger. Cependant il avait les oreilles rabattus en arrière, à l’affût de tout bruit, de tout mouvement. La maison s'écroulait autour d'eux, les flammes grandissaient. La jeune fille hurlait le nom de sa mère, mais en vain. Sa voix se perdait dans les cris effroyables des victimes. Une poutre au dessus de sa tête s'effondra sur elle. Elle ferma les yeux, respirant profondément.

La jeune fille fut projetée un peu plus loin, et la poutre se brisa contre le plancher en feu. Elle sentit une présence sur elle, qui s'était effondrée elle aussi. Elle releva la tête, et vit l'un des hommes capuchonnées. Il l'avait plaqué au sol, et sauvé. Il se redressa, regardant la fille angoissée à sa vue. Elle était prête à hurler, quand il posa son doigt sur ses lèvres, pour lui demander d'être silencieuse. Le loup derrière l'homme grognait. Il montrait ses dents, se rapprochant à pas menaçants.

L'homme n'y prêtait pas attention, il balança sa capuche en arrière, dévoilant son visage à la jeune fille. Elle pâlit à la vue de la personne qu'elle avait en face d'elle. Il avait le visage trempé de larmes, semblant culpabiliser. C'était son père.

« Va t'en, pendant qu'il en est encore temps. »

 

Modifié (le) par Holmes
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Mon dieu que c'est passionnant...

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Merci beaucoup !

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S'il te plaît! Tu crée un livre et je l'achète de suite!

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Il y a 1 heure, Aeymi a dit :

S'il te plaît! Tu crée un livre et je l'achète de suite!

Je suis en train d'en écrire un, pour tout dire x). Mais il sortira pas avant.... 2030 ? xD (J'en écris un, mais pas sur WoW, mais avec le même personnage. ^^)

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Révélation

Je vous rajoute la suite. Cadeau !

« La différence. Certains en ont peur, d'autres au contraire, aiment en prendre compte. Elle permet de nous diversifier, nous rendre unique. Mais elle nous divise, aussi. Ceux qui en ont peur, pense qu'elle déroge à leurs règles. Ils préfèrent s'enfermer dans des pensées irréalistes.Tous comme la plupart des scientifiques - car je n'en suis pas réellement un - , ils se définissent une « normalité ». Lorsque que quelque chose sort de cette normalité, ils la laissent de côté ou la juge inutile. Pourtant, on peut penser que ces différences sont l'interprétation même d'une évolution de l'espèce. De la diversification de l’espèce. »

Peter Howard. H, Étude du comportement humain

     La fille avait les yeux clos, assoupie. Elle avait tant couru, que ses paupières avaient été si lourdes qu'elle ne pu les retenir. Elle dormait, profondément, mais pas apaisée. Elle avait encore l'image de son père, et ces questions qui la tourmentaient.
A côté d'elle, le vieux loup. Il l'observait dormir, et d'un semblant de soupir, détourna le regard vers le chemin menant au village. Du moins, à la ruine du village. Son père, il savait ce qu'il était. Mais n'ayant pas la parole, – ou le langage – pour le dire à la fille, – ni le courage – il le gardait pour lui. Il comptait cependant bien lui dévoiler par le biais d'une autre personne. Une personne qu'il connaissait parfaitement.
Ils étaient dans une forêt d'humain, mais le loup savait que non loin d'ici, se cachait un fourré cénarien. Un ancien fourré, à présent réduit à l'abandon. Ou… pas totalement.

Il fixa la fille, pensant doucement. Il voit en elle, un très grand potentiel, bien différent des humains qu'il avait pu croiser auparavant.

     D'un bâillement léger et d'un étirement, elle s'extirpa de son sommeil. Elle avait envie de pleurer, de se morfondre sur ce qu'il s'était passé, mais elle se retenait. Se morfondre n'arrangerait rien, de toute manière. Elle regarda le loup, qui tourna la tête de façon amicale à sa vue. Il s'approcha d'elle passant sa langue sur le visage de la jeune fille. Elle rit doucement. Ça chatouille ! C'était pour le loup, un signe d'affection. Elle se leva doucement, puis jeta un regard autour d'elle. Elle était sur un rocher, matelas peu confortable mais pourtant assez doux. Ils étaient près d'une rivière, et de la forêt dense, par laquelle elle s'était enfuie. Dans ses souvenirs, ce n'était pas ici qu'elle s'était endormie. Le loup l'avait emmené jusque ici, sans doute à la manière dont il aurait porté ses petits. Pour eux, par la peau du cou, pour elle, par les vêtements.

« On fait quoi, maintenant ?… » Demanda t-elle, d'une voix douce et innocente.

Que pouvait faire une jeune fille à peine âgé de onze ans, dans une forêt, seule ? Pas tout à fait seule. Il y avait le loup. Il la regarda, puis d'un léger mouvement de tête, il pointa un endroit éloigné. Elle regarda l'endroit, ne voyant pas ce que c'était, mais comprenant qu'il voulait l'y emmené.

« Je ne sais pas où aller de toute façon… Donc pourquoi pas. »

Elle soupira doucement, puis se rapprochant du loup, le serra dans ses bras, comme pour le remercier de rester auprès d'elle. Il ne bougea pas, restant assis. Il aimait bien, quand elle le câlinait. Elle aimait bien, quand il la réconfortait.

     Ils se mirent donc en route. Elle n'avait pas de chaussures, et sa légère robe ne la couvrait pas assez pour la réchauffer. Mais cela ne la gênait pas. Elle s'habituerait assez facilement à la chaleur, et au froid de la forêt. Sur le chemin, ils passèrent devant un camp. En regardant les hommes s'affaler sur la viande et les boissons alcoolisées, elle eut dû mal à se dire qu'elle faisait partit de cette espèce. Étrange pensée, quand on y revenait. Elle ne se sentait plus humaine. Ce qu'avait fait son père en était sans doute pour quelque chose. Elle commença à lister dans sa tête, tous les défauts de l'Homme, – elle ne comptait malheureusement pas les qualités – . L'Homme cherchait sans cesse la guerre, et il tuait, parfois sans raison. Voire, toujours. Elle regarda le loup et le compara à l'Homme. Le Loup tuait pour se nourrir, pas pour le plaisir de tuer. L'Homme tuait pour le territoire, l'argent, et parfois pour se nourrir, mais c'était plus rare.

Elle soupira. L'Homme à lui seule, représente le pire être sur terre. Il crée le malheur autour de lui, le chaos, sans avoir l'aide de personne.
Elle réfléchit longuement, en arrivant à une conclusion : Elle ne veut plus être humaine.

Au bout de plusieurs heures de marche, leur chemin dû s'interrompre, à cause d'une menace. Un chasseur. Il visait le loup, mais en apercevant la fille, il retira son œil du viseur, surpris. Elle le regardait avec défiance. Le fille se mit devant l'animal, même si celui-ci tenta de l'écarter.

« Dis gamine, tu voudrais pas t'écarter ? » Lança t-il, remettant son œil dans le viseur et le doigt sur la gâchette.

Elle ne bougea pas. Au bout d'un certain temps, le chasseur sembla comprendre : elle le protégeait. Il baissa alors son arme et, haussant les épaules, repartit bredouille et déçu de ne rien avoir eu.

La fille soupira de soulagement, puis fixa le loup. Il était aussi haut qu'elle, c'était sans doute pour cela qu'on le cherchait. Il était différent des autres loups, que ce soit en taille, ou dans sa façon d'agir. Ils repartirent, et marchèrent longuement, sans s'arrêter. Sauf, lorsqu'ils atteignirent l'endroit visé.

    Devant eux se dressait un arbre. Immense. Le tronc faisait la taille de deux chaumières alignées. Je ne savais pas qu'il y avait un arbre de cette taille, ici. La fille regarda l'arbre, ébahie. Le loup sembla sourire, puis d'un petit coup de museau il la poussa à avancer. Sur le tronc, dans un tout petit coin reculer, il y avait comme un passage. Une tanière, si l'on ne regarde pas bien. Cependant, la jeune fille pouvait facilement emprunter le trou. Le loup passa en premier. Elle le suivit, comprenant qu'ils serraient en sécurité à l'intérieur. Et en plus, elle était curieuse de savoir ce qu'il y avait dedans !

Glissant le long des grandes racines, elle finit par arriver, - en tombant, mais pas violemment - en bas de celles-ci. C'était une grotte, une sorte de passage gardé secret. L'endroit était très vaste. Trop vaste pour la jeune fille qui n'avait connu que sa maison. Le loup la regarda d'un air semblant amusé. Elle se redressa et épousseta sa robe, regardant autour d'elle. Le bois avait été sculpté, et une lumière venant de la surface éclairait le centre de l'endroit. Les sculptures lui rappelaient les maisons elfiques, qu'elles avaient pu lire la description dans des livres. Elle trouvait ça magnifique, en vrai. A sa droite, une voix inconnue et à l'accent légèrement darnassien, se fit entendre.

« Bonjour Tar'garn, je t'attendais. Je vois que tu n'es pas seul. »


 

 

 

 

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C'est passionnant, très bien écrit comme d'habitude.
Je n'ai pleinement le temps de lire que maintenant, mais comme d'habitude quand je te lis, je n'ai pas vu le temps passé, avec un pincement au coeur, une légère frustration quand j'ai fini de lire et que je m’aperçois qu'il n'y a pas d'autres chapitres publiés ici.

J'attends la suite avec impatience, et je ne suis pas le seul ;)

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Révélation

Merci pour vos retours (ou le retour) ça fait toujours autant plaisir et ça donne envie d'écrire la suite plus vite !
Bonne lecture !

« Chaque personne à une façon bien à elle de percevoir l'avenir. Certaines la verront d'une manière pessimiste, d'autres d'une manière optimiste. Et parfois même, elle n'ose pas tenter de l'imaginer. Mais à quoi bon chercher à le deviner ? Cherchez dans le passé, pour passer au présent avant de tenter d'aller plus vite que le temps. L'Homme à malheureusement tendance à vouloir anticiper ce qui va arriver. »

Peter Howard.H, Étude du comportement humain.

 

    La jeune fille fixa l'elfe, les yeux remplis d'étoiles. Une elfe ! Elle n'en avait jamais vu. Et pour elle, c'était quelque chose d'incroyable ; un rêve qui s’exauçait après l’effondrement d'une vie.
Elle était grande, aux formes longilignes et à l'élégance inégalable. Simplement vêtue d'une robe longue aux couleurs claires telle que le vert, elle avait les cheveux tressés. Des cheveux aussi verts que sa robe, reflétant les quelques rayons du soleil présents.

Mélissa songea qu'elle souhaitait avoir les mêmes, l'observant d'une manière toujours aussi admirative.

Le Loup, que l'elfe surnommait Tar'Garn, aperçut la jeune fille, semblant amusé. Il détourna ensuite le regarde vers l'elfe qui avait adressé un sourire amical à l'humaine.
Mélissa, reprenant peu à peu son instinct et sa conscience d'origine, recula légèrement. Pas que l'elfe l'effrayait, non. Mais elle se méfiait.
L'inconnue s'accroupit, ce sourire bienveillant plaqué sur ses lèvres blanches.

« N'aies pas peur, je ne te veux rien. Rien que le réconfort et l'hospitalité. murmura l'elfe, doucement, comme si elle aurait parlé à un animal sauvage. »

La jeune fille regarda l'elfe, quelque peu timide et s'approcha ensuite d'elle, mais resta un peu plus près du Loup. A vrai dire, c'était la seule personne « humaine » qu'elle avait croisée depuis l'incendie de son village. Humaine, ou presque. L'elfe émanait une sorte de bonté et de simplicité qui rassurait Mélissa, qui n'avait croisé que des hommes assoiffés de pouvoir et d'or.
Finalement, elle s'approcha totalement, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de l'inconnue. Et remplaçant sa mine méfiante par un sourire innocent, elle tendit la main vers la tresse qui l'intriguait tant. L'elfe étouffa un rire, ne s'attendant pas vraiment à ce genre de réaction. Puis elle demanda :

« Dis-moi petite, quel est ton nom ? Les arbres m'en ont murmuré un, mais je doute que ce soit celui que tu portes.
Les arbres murmurent ? demanda Mélissa, ne répondant pas tout de suite à la question, encrant son regard dans celui de l'elfe.
Bien sûr. Mais pour ceux qui savent tendre l'oreille et les écouter. fit l'elfe, en signant autour d'elle le tronc d'un arbre.
Mélissa. chuchota t-elle.
Il te va bien ! Il ressemble un peu à celui que l'on te donne. »

Et sans en dire plus, l'elfe se releva, tendant sa main à l'humaine pour qu'elle la suive.

« On ?
Oui, on ! La terre, et moi-même. » Dit simplement l'elfe, souriante.

Elle la guida vers l’une des « pièces », beaucoup plus vaste l'entrée. Une arcade de racines séparait les deux endroits, laissant ensuite paraître de nouvelles sculptures sur le bois foncé du tronc. Au centre, une fontaine, semblait-il. Ou un simple creux où l'eau claire s'y cachait.

  L'elfe l'approcha de l'eau, qui reflétait sur sa surface de légères lueurs bleutées. C'en était presque indescriptible, tellement la beauté du spectacle avait captivé la fille.
Le Loup les suivait, regardant toujours avec cette même attention Mélissa, qui au bout d'un moment, tandis la main pour qu'il se rapproche d'elle.
Elle aimait sa proximité tout comme il aimait sentir sa main dans son pelage blanc. L'elfe sourit, en remarquant l'étrange entente entre les deux êtres.

« Et il ne vous a fallu qu'à peine deux jours pour être deux inséparables amis ! »

Ils se regardèrent. C'était peut-être cela le mot « amis ». Mais au fond d'elle, Mélissa avait remarqué un tout autre sentiment, provoqué après l'incendie et la vue de son père en ces lieux… Un sentiment beaucoup plus fort et… paternel ?
Son père. Elle y avait déjà songé, mais l'avait presque effacé de sa vie.

L'elfe reposa son attention sur la source d'eau, puis dit doucement :

« Ressource-toi, bois, fais ce qu'il te semble le meilleur. Je te mènerais à ta chambre, ensuite. »

Mélissa eut une mine interrogative en entendant le « ta ». Elle était déjà venue ? Ou l'elfe simplement « prévue » ?

Tandis que l'animal et l'elfe s'écartèrent un peu plus loin, la jeune fille contempla l'eau, et son reflet.

C'était fou ce que l'eau était calme. Pas une seule onde, pas un seul remous. Rien que son reflet, lisse et brillant comme du verre. Elle y voyait une jeune fille blonde, aux cheveux ondulés et légèrement foncés et aux yeux verts comme le feuillage des arbres.

Elle n'y voyait qu'une humaine, attristée, mais heureuse d'être en sécurité.

L'elfe s'accroupit, encrant son regard bleu dans celui du Loup. Elle sembla hésiter, puis se décida :

« Suis-je obligée de lui avouer… ? On peut faire mieux ! Regarde la ! Regarde comme elle inspire l’insouciance… »

Le Loup resta là, à la scruter. Il ne semblait pas lâcher prise, même si en détournant le regard, il avait hésité.

« Je t'en prie. Pas maintenant. Elle lui en voudra, et qui sait, dans quelques années, elle tournera comme lui. Je vois en elle l'espoir Tar'Garn. Je ne veux pas qu'il se transforme en haine… » Insista l'elfe, suppliant du regard le vieux loup.

Tar'Garn tourna le regard vers la jeune fille penchée au-dessus de l'eau claire. Il avait baissé la tête, toujours hésitant.

« Il y a une chance de ne pas créer le futur que j'ai imaginé. »

Il sembla acquiescer, et ne lâchant pas du regard la jeune fille, il avait en quelque sorte alerté l'elfe.
Celle-ci se retourna vers elle, intriguée.

Mélissa avait vu son reflet changer. Reflet qui lui paraissait être elle, quelques dizaines d'années plus tard. Elle avait sursauté, puis s'était regardée un peu plus longuement.
La jeune femme était tout aussi réservée que la fille, mais elle semblait épanouie. Épanouie, et étrangement calme.
Lorsqu'elle entendit des pas dans son dos, le reflet était revenu à la normal. La jeune fille pensait qu'elle rêvait.

Elle aurait voulu questionner le reflet, mais n'en avait pas eu le temps.

L'elfe s'accroupit à côté de l'humaine, encore pensive. Mélissa se tourna vers elle, la scrutant encore un peu pâle :

« Tu ne m'as pas dit ton nom ! S'offusqua t-elle, en s'en rendant compte.
C'est vrai ! Désolée. Je suis Amaurea. Dans votre langue, vous diriez plus « Aurore ». chuchota l'elfe.
Je préfère celui que tu as ! »

Amaurea sourit, puis se leva, tendant de nouveau sa main à la jeune fille. Elle la suivit sans broncher, voulant à tout prix voir sa chambre.
Elle la guida vers un endroit un peu plus éloigné de l'endroit, plus petit, mais l'arcade de racines formait des silhouettes animales. C'était impressionnant à voir.
En entrant dans la pièce, Mélissa eut le souffle coupé en la découvrant. Il n'y avait pas de lit, une sorte de hamac fait de lierres, qui avait l'air confortable. Des meubles faits de bois sculptés couvraient les quelques murs de la pièce. Il n'y avait certes pas grand-chose, mais les murs et le plafond dessinaient une fresque. C'était des dessins abstraits, mais en se concentrant, on pouvait y voir la forme de renard, loup, lièvre, corbeau et autres animaux connus dans la région.
Mais il y avait aussi un tout autre être qui longeait les murs, tel un grand serpent. Un dragon.

Gardien des rêves et des espoirs, le graver permettait de se sentir rassuré et apaisé.
L'elfe l'avait sans doute fait parce-qu'elle avait peur que la jeune fille cauchemarde, et de percevoir de mauvaises nouvelles.

Mélissa ne bougeait pas, émerveillée. Elle n'aurait jamais pensé qu'un jour, elle aurait eu une pièce aussi magnifique.
Amaurea sortit discrètement pour la laisser, seule.

En se dirigeant vers la fontaine, elle s'était agenouillée, perdue. Si elle lui cachait, elle lui en voudrait. Si elle lui disait, elle aurait la haine à ses trousses. La haine étant la source la plus corruptrice de cette terre, elle ne pourrait y échapper. Elle était humaine après tout.
L'elfe avait les yeux trempés, ne sachant pas comment réagir.

Il n'y avait qu'une chose à faire : la couper des humains, et de leur monde corrompu.

 

 

Modifié (le) par Holmes
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